L'administration... il est temps de réaliser que les étudiants sont lassés de votre université.
Manque d'aménagements pour les étudiants à mobilité réduite
Il est inacceptable qu'aucun aménagement ne soit prévu pour les personnes en béquilles sous prétexte que la demande n'a pas été faite avant le 16 mars. Si l'on se blesse après cette date (comme ce fut mon cas), aucun aménagement n'est mis en place ! On se retrouve à faire des allers-retours incessants entre les bâtiments. Ce n'est absolument pas pratique quand on suit trois licences et que les amphithéâtres les plus éloignés des arrêts de bus nous sont attribués.
Une gestion des calendriers d'examen catastrophique
Les calendriers des examens sont toujours aussi catastrophiques. On nous répète qu'ils sont inchangeables, alors que sur cinq jours, trois sont sans examens. Bien sûr, ces jours "libres" tombent les lundis, mardis et vendredis. Ne serait-il pas plus simple de placer des examens le jeudi pour nous permettre de rentrer plus tôt chez nous et d'éviter de payer une nuit d'hôtel pour un examen d'une heure ? De plus, même si un rendez-vous est prévu depuis cinq mois, il est impossible de changer la date d'un examen, malgré les jours de vide dans le calendrier ! Nous sommes des êtres humains, nous avons une vie en dehors de cette université. Tout ne tourne pas autour d'elle. Et, bien sûr, la flexibilité semble dépendre de qui demande...
L'enseignement à distance (EAD) : une déception
J'ajouterais que l'EAD laisse franchement à désirer.
La licence d'espagnol, par exemple, m'a complètement dégoutée de la langue. Les enseignants nous rabaissent constamment, et il est quasi impossible d'obtenir une note au-dessus de 8 à l'oral, à moins d'être natif. Les textes de traduction sont bien plus difficiles que ceux du CAPES. Pour deux fautes dans un oral de vingt minutes, on vous dira que vous ne pourrez jamais devenir enseignant ! Il n'y a aucune réponse des enseignants de cette discipline ; nous en avons assez d'être traités comme des moins que rien sous prétexte que nous étudions à distance. Heureusement que cette licence ferme l'enseignement à distance, car c'est une véritable catastrophe, et pourtant, je suis plusieurs licences... C'est de loin celle que j'apprécie le moins.
Un point positif : la licence d'histoire
Mon étoile va, de toute manière, à la licence d'histoire. C'est un plaisir d'avoir des enseignants qui répondent aux e-mails, prennent le temps de nous expliquer, ne nous rabaissent pas et cherchent sincèrement à ce que nous nous améliorions. Les cours sont complets et ne sont pas mis en ligne deux semaines avant les examens. Je recommande cette licence à distance pour la présence et la qualité de ses professeurs !
Je ferai une mise à jour à la fin des examens, car à priori, le redoublement est la clé de tout dans cette université. J'ai passé six mois à l'étranger, mais pour eux, je ne suis pas apte à parler.